John Milton est un poète né à
Londres le 9 décembre 1608.
En 1656, il obtint de son père la permission de visiter
l'Italie, passa par la France, dont il connaissait la littérature;
il eut des relations à Paris avec le célèbre
Grotius et plusieurs autres personnages distingués, et
se rendit à Florence, où il eut plusieurs fois l'occasion
de voir Galilée dans sa prison.
Sa passion pour la liberté, non moins forte en lui que
celle pour les lettres, le rappela dans sa patrie.
De retour à Londres en 1640, il se jeta d'abord dans les
querelles politico-religieuses qui s'étaient élevées,
et où l'esprit républicain se cachait sous l'argumentation
théologique.
Sa femme, née dans une famille attachée au roi,
le quitta par haine de ses opinions; il publia quatre dissertations
pour prouver la justice et la nécessité du divorce,
et ses écrits l'ayant fait blâmer des presbytériens,
il se jeta dans le parti des indépendants.
Lorsque la défaite de l'armée royale et la captivité
de Charles ler enhardirent Cromwell dans ses vues ambitieuses,
Milton publia, sous le titre d'Aeropagetica, un écrit plein
de force en faveur de la liberté de la presse, que Cromwell
cherchait à étouffer, parce qu'elle s'élevait
en faveur du roi.
Ce grand poète termina sa laborieuse carrière le
10 novembre 1674.
Dans l'Areopagitica de John Milton, le premier grand livre contre la censure, il est dit que Dieu a créé l'homme faillible, mais qu'en même temps il l'a créé désireux et capable de vérité. Le salut de l'humanité implique donc que les hommes puissent reconstituer les morceaux de la vérité éclatée depuis la Chute, et ceci nonobstant les limitations de la raison individuelle. Ceci se fera par un effort collectif où chacun apportera sa pierre à l'édifice de la science, comme jadis les différents artisans ont collaboré à la construction du Temple de Jérusalem. C'est donc lutter contre Dieu lui-même que de vouloir bloquer ce processus en cours en interdisant l'expression d'opinions nouvelles. Les dirigeants politiques qui prétendent exercer une censure contre les impies prétendent par là même détenir intégralement la vérité, et c'est cela qui est l'impiété. En outre, Milton considère le livre comme une créature!
Elisa Farina
2ème bil. 2006-2007
Résumé visuel de l'extrait lu tiré de l'Aeropagetica
Un homme est une créature qui possède la raison
Un livre est la raison
Tuer un livre (" creatura, pupilla di quell'immagine divina ") qui est la raison est plus grave que tuer une personne qui seulement porte la raison (" inutil peso della terra ") !
Conséquences:
naissance de sectes et scismes
cassage de la vérité
Solutions :
© se confronter les opinions
© ne pas jujer les autres
© tenir compte de la carité
© abattre l'hypocrisie
La tolérance, en particulier pour ce qui concerne la liberté de la presse, est donc un moyen pour atteindre la vérité ! J